VU ! Bien assis à bord du discovery 1

Dans le fond immaculé blanc du Discovery One, les canapés et fauteuils rouge du créateur français Olivier Mourgue, plongent la scène dans une atmosphère visuelle aussi futuriste que minimaliste.

"J'ai essayé de créer une expérience visuelle, qui contourne l'entendement et ses constructions verbales, pour pénétrer directement l'inconscient avec son contenu émotionnel et philosophique." Stanley Kubrick, 1968

Ces assises issues de la collection Djinn du designer, sont assurément inspirées du mouvement Space Age des années 60. Un design à la fois éphémère, utopique et futuriste, né des suites de l'engouement prit lors de la conquête spatiale et nucléaire au XXème siècle.

C'est dans les années 50 et 60 que l'on verra également apparaître le design à base de plastique et fibre de verre ; matériaux qui vont pouvoir permettre de modeler des pièces aux formes atypiques, singulières et avant-gardistes.

D'un rouge vif, fait d'un chassis en tube d'acier cintré et rembourré en mousse de polyester les sièges aux allures de chromosomes, se font le porte voix de la révolution formelle et même politique du design.

Les pièces d'Olivier Mourgue ne sont pas les seules à apparaître dans le big bang cinématographique de Stanley Kubrick.

À leurs côtés, on peut également apercevoir les célèbrent chaises et tables Tulip de Eero Saarinen ou encore les fauteuils Modernist Club de designer anglais Geoffrey Harcourt, disponibles chez XXO.

Dans ce que sera ce big bang cinématographique, Stanley Kubrick laissera place à de nombreux designers l'occasion de faire valoir et reconnaître leur travail ; de Mourgue en passant par le bureau d'accueil de George Nelson ou encore les couverts de George Jensen.